jeudi 22 avril 2021

Mais quelle idée bizarre de vouloir parler de la musique avec des mots. Autant faire une sculpture pour rendre compte d'un livre. C'est un exercice qui peut flirter avec le ridicule. La musique est le plus immatériel des arts, elle nous laisse sans armes, sans prise pour la déshabiller. Faut la prendre par surprise, sans préméditation. Un bavardage musical doit être le fruit du hasard. Stop. Une expérimentation dans le champ musical par le biais du champ lexical. Stop. Nouvelle chronique polaroïd. Il faut qu'elle soit brève. Stop. Il faut qu'elle soit dénuée d'affectation et de toute solennité. Start. Frank Zappa, Zoot Allures. Ont participé à cet enregistrement, Terry Bozzio (drums), Roy Estrada (bass), Napoleon Murphy Brock (saxophone), Ruth Underwood (synthesizer), Ruben Ladron de Guevara (background vocals) et quelques autres musiciens triés sur le marché américain. Après deux écoutes, deux chansons (me) sortent de l'ordinaire, ce qui n'est pas rien nowadays, comme chantait Roger Daltrey live at Leeds. The torture never stops, un clin d’œil au Gainsbourg de 69, une sorte de "Je t'aime tellement, moi non plus du tout" et Disco boy, une chanson qui célèbre les épousailles du disco avec le doo-wop. Stop. J'en ai trop dit. Hi Frankie, repose-toi, mais surtout prends du bon temps, si tu es encore dans le temps.

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