jeudi 3 juin 2021

LA VIE CONJUGUE MAL  (18)

De tous les repères spatio-temporels issus de l'observation de la "mécanique céleste", appelons-la comme ça, celui des jours de la semaine est particulièrement absurde. Le jour de 24 heures, ça se comprend, c'est le temps que met notre chic planète pour faire un tour sur elle-même. L'année de 365 jours 1/4 aussi, puisque c'est la durée nécessaire pour qu'elle se paie un tour de manège autour de l'astre solaire, mais pour les autres subdivisions du temps, qu'est-ce qui les justifie ? Les mois, on peut comprendre. Quatre mois suffiraient, un par saison, mais après tout pourquoi pas douze, qui peut le plus peut le moins, admettons. Reste les semaines, une subdivision essentielle de la vie humaine. C'est là que je perds le fil. Rien ne justifie de réunir sept jours en une entité baptisée "semaine". Ça n'a pas de sens, sauf à rejoindre le camp des créationnistes qui disent que Dieu a créé le monde en six jours et s'est reposé le septième. Tout ça sous le soleil et ses planètes, d'où le jour de la Lune, celui de Mars, celui de Mercure, etc. C'est une construction sans fondement, un abus de pouvoir religieux. Si on va par là, alors je milite pour un jour dédié à Diogène, un à Dali, un à Michelangelo, un pour Van Gogh, un pour Gershwin, un pour Lou Reed, un pour Beckett. Oui c'est absurde, c'est à l'image du Réel.

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