mercredi 19 février 2020

FRAGMENTS D'UN MANIFESTE CANIN  (106)

Les chansons mythiques, c'est mon dada. Like the Rolling Stones, La supplique pour être enterré à la place de sept, D day in the life, Sympathy for Mr Devil, je peux les chanter par cœur (en playback uniquement) ou les aboyer en rythme, c'est un avantage de la double appartenance, canine et humaine. Mais qui dit double identité, dit source d'embrouille dans le génotype. Chien, j'irais dans la rue voir mes petits potes à quatre pattes pour leur raconter comment Bob Dylan a scotché les Beatles avec une chanson sur un SDF et ça suffirait à mon bonheur de chien. Mais l'homme qui somnole en chaque chien parlant est par nature insatisfait, il en veut toujours plus. Il pense que ce qu'il n'a pas lui a été volé et que ce qu'il possède lui était dû. Si vous ne visualisez pas le sujet, pensez à Eric Woerth et à sa mine d'enterrement. Bref, ma portion humaine voudrait chanter Bella Ciao comme Montand ou Brassens. Rien que ça. Sauf que le bel Ivo était italien de naissance, quant à Georges c'est sa mère qui l'était. Rien n'y fait. L'autre m'affirme qu'il a un nom d'origine italienne, un deuxième prénom chéri à Palerme et que l'hymne transalpin fait vibrer en lui une corde sensible. Alors quand il s'essaye à un couplet de Fratelli d'Italia, je ne dis rien. Tout ça n'a rien de chien méchant et si ça lui fait du bien, ça ne peut pas me faire de mal.

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