mardi 9 octobre 2018

Il y a quarante ans, Jacques Brel quittait les îles Marquises pour un autre archipel, plus éthéré. Au journal, vous le savez si vous êtes un lecteur régulier ou occasionnel, on ne fête pas les anniversaires des décès mais ceux des naissances. Happy seventy-eighth birthday, dear John ! Non seulement je ne t'oublie pas, même dans mes moments de faiblesse, mais je prends conscience de la place grandissante que tu tiens dans ma vie. À mesure que mon espérance (de vie) diminue, l'évidence et l'importance de tout ce que tu m'as apporté m'apparait sous un jour de plus en plus radieux. La conscience politique, le combat des idées, l'absence de compromission dans la pratique de l'art sont des principes fondamentaux dont j'essaie de m'inspirer, très modestement et sans résultat spectaculaire. N'étant pas musicien mais mélomane, je ne peux que puiser une énergie pure et renouvelable dans Help, Nowhere man, Tomorrow never knows, Strawberry fields forever, Lucy in the sky with diamonds, I'm the walrus, Happiness is a warm gun, Yer blues, Come together, Hey bulldog, Across the universe, Instant karma, Imagine, etc. Cette liste n'a pas de sens, mais elle ira droit au cœur de tes admirateurs. Merci encore John. D'être né, d'avoir vécu cette vie et d'être toujours présent, au delà des apparences.

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