dimanche 18 février 2018

Les ravages de la drogue sont stupéfiants. Cf le documentaire réalisé par Brett Morgen sorti en 2015 : Kurt Cobain, Montage of Heck. Voir le leader de Nirvana s'enfoncer dans le rejet de la vie comme si on la lui avait greffée est un spectacle urticant. Il est déjà assez difficile de voir à travers nos jours et nos nuits, alors en rajouter encore quelques couches à grands coups d'héroïne me laisse triste, incrédule. Les images de baby Frances qui fait l'apprentissage de l'american "sexdrugs&rock&roll" way of life renvoie à celles des enfants de djihadistes nés à Raqqa et dont le terrain de jeux était la guerre. Oasis dans la fournaise, à un détour du labyrinthe de sa nausée existentielle, Kurt livre une version acoustique, apaisée, de And I love her, une chanson des Beatles écrite 3 ans avant sa naissance, quand l'herbe était verte et que les perspectives baignaient dans un doux halo.

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