vendredi 22 décembre 2017

L'autre jour, je regardais ce livre de Vincent Duluc, orné d'une belle photo de l'intéressé : GEORGE BEST, LE CINQUIÈME BEATLES. Mise à part la faute de français, passée dans le langage courant, je me dis que c'est faux, archi-faux, mais ce n'est pas grave. C'est la liberté de l'auteur et le jeu normal d'imprimer du papier, vendre du papier, etc. Plus récemment, dans IN A LONELY PLACE par Michka Assayas, je lis page 151 : « À Rock & Folk, j'avais beaucoup de mal à écrire ce que je voulais. Pour être plus exact : sur qui je voulais. En 1981, on me commanda de longs articles sur T.Rex et Roxy Music. Marc Bolan était mort en 1977, c'était déjà du revival. La critique rock en France n'avait jamais pris Marc Bolan et T.Rex au sérieux, préférant se pâmer sur tout ce que faisait David Bowie, ce qui m'énervait. Pour moi, Bowie était un faiseur - de génie si l'on veut - et Bolan un génie tout court ». Question bête, et pas méchante, à Michka Assayas : qu'est ce qui différencie un faiseur d'un faiseur de génie ? Élémentaire, mon cher Droopy, c'est le génie. OK, alors je précise : un faiseur (personne qui cherche à se faire valoir, hâbleur) peut-il se fabriquer une fausse identité de génie ? L.F. Céline serait-il à ranger dans la catégorie des antisémites de génie ? Hé Michka, c'est juste pour jouer, on n'est pas obligé de répondre.

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