vendredi 16 décembre 2016

Revu l'autre soir No direction home, le film de M.Scorsese sur Bob Dylan, très beau travail sur les jeunes années de notre little white wonder. Woody Guthrie sur son lit d'hôpital, Greenwich Village, Odetta, Maria Muldaur, Joan Baez, le café Wha?, Allen Ginsberg, Lawrence Ferlinghetti, Mike Bloomfield, Al Kooper qui s'installe à l'orgue pour Like a RS et accouche de ce son incroyable, tout ça donne le vertige. Bien sûr, Bobby voit midi à sa porte et ne dit pas un mot de ses voisins de quartier, Lou Reed et Andy Warhol, l'hydre Fugs à trois têtes Ed Sanders-Tuli Kupferberg-Ken Weaver, Frank Zappa et ses Perverses Mémères, etc. Tout ça est bien beau et émouvant et je sais tout ce que je dois à Bob Dylan, la poésie, l'américain dans le texte, l'anti-star system et une charte capillaire et vestimentaire qui a du faire rêver même les plus grands, n'est-ce pas Jack White ? Je me rappelle aussi qu'un jour de juin 1970, lors de ma deuxième tentative pour obtenir le "bac à lauréat", voulant tenter un coup dans l'épreuve de philosophie, je crus faire le bon choix en couchant dans ma copie un vers de Visions of Johanna. Mauvaise idée, ou correcteur type Newport 65, fan du Dylan folksinger, toujours est-il que ma note fut rédhibitoire et que je ne fus pas lauréat. P.S j'ai quand même cité un prix Nobel 46 ans avant tout le monde !

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