vendredi 30 septembre 2016

À un très jeune mélomane qui ne connaitrait pas les Beatles et qui ne saurait pas quel disque écouter, je lui conseillerais HELP ! Pourquoi HELP plutôt qu'un autre ? Parce que 1965 marque la bascule. Avant c'est la beatlemania, après c'est le nirvana. Dans Help estival comme dans Rubber Soul hivernal, on a les deux : les Beatles faiseurs de hits surdoués et les Beatles révolutionnaires apprentis sorciers. Paru en août 65, HELP ! est l’archétype du best seller. Sur la face A, deux hits majeurs : Help et Ticket to ride. Deux chansons de John, imparables, inoxydables, inusables. You've got to hide your love away et It's only love sont aussi de lui, deux petits bijoux, même si de son propre aveu, il a "honte" de la dernière citée, à cause du texte. Et puis, essaimant sur chaque face, on trouve celles de Paul. The night before, Tell me what you see, I've just seen a face et enfin Yesterday, cachée au 13ème rang. La moins bonne place, mais pas la moins bonne plage. George a donné I need you et You like me too much, deux fruits pas tout à fait mûrs qui laissent espérer mieux, beaucoup mieux. Ce sera pour la prochaine. Et Ringo ? Il chante Act naturally, ici dans le sillon noir, et quelques jours plus tard au Shea Stadium. Il s'en sort très bien, et surtout il assure la permanence du beat des Beatles, rien que ça !

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