lundi 12 octobre 2015

Bob Dylan et la querelle de l'électricité... en revoyant NO DIRECTION HOME, le film de Martin Scorsese, ça me fait bien rire, 50 ans après... nous, potes nés en 50, 51, 52, avons acheté Like a rolling stone en 65 sans nous douter que cette chanson avait fait naître une tempête dans un verre d'eau... on n'en soupçonnait même pas l'idée... le festival de Newport 65, Dylan hué par son public, puis la tournée anglaise de 66, même punition, tout ça on s'en tamponnait la prostaglandine... on s'est contenté d'acheter son dernier LP (Highway 61) avant de revisiter toute sa production d'avant (Freewheelin', The times they are a' changin', Another side of BD, Bringing it all back home), et puis les années suivantes on a eu droit - excusez du peu - à BoB, JWH, Nashville Skyline... si on nous avait dit qu'il y avait eu quelque part un problème de "transition électrique", on se serait esclagaffé en se roulant un petit clope au clan, et on aurait remis Like a RS sur le tourne-disques... c'était comme une douche poétique et sensorielle, tout en apprenant l'anglais en même temps... ou plutôt l'américain, y'a quand même des nuances... du génie à l'état brut, garanti non raffiné, porté par un souffle ascendant, comme dit Allen Ginsberg dans le film... un tourbillon diatonique qui nous chatouillait la moelle pépinière...

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