lundi 14 juillet 2014

THE MAGNIFICENT FOUR (4)

j'ai fini mon petit pensum (45 lignes)... mais le pensum des uns fait le bonheur des autres, ainsi vont les mots... comme la gare de perpignan est le centre du monde dalinien, la pochette d'abbey road est le centre du mien... tout finit là, et conséquemment, comme le réel a horreur du vide, tout recommence là... les morts peu naturelles de Brian Jones, de Jimi Hendrix ou de Jim Morrison n'ont rien changé, si ce n'est en mal... des échecs, des bad trips, des aveux d'impuissance qui ont alimenté cette désastreuse imagerie du sex, drugs and rock&roll dont on se bat les testicools... on est bien d'accord, l'essence du rock est musicale, le reste c'est quatre bigoudis sur la tête de la bigouden... retour à abbey road, la tour de babel du rock, le lieu du haut duquel on voit tout, les quinze ans d'avant et les quarante-cinq d'après... c'est la mer rouge qui se referme, les alpes qui se soulèvent, la météorite qui fait naître les dinosaures des années 70... je vois tout ça et plus encore sur le cinquième des six clichés pris par Iain Macmillan en cette belle journée du 8 août 1969... 11h du matin, il installe son grand escabeau au milieu de la rue... 13h, l'image est dans la boîte... fin septembre, l'album est dans les bacs, comme on disait alors... en 2069, pour le centenaire, la famille royale traversera, mais de droite à gauche...

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