vers 1968, dans le vivier des guitaristes anglais, mon ouïe avait été titillée par le jeu aérien et lyrique de deux petits blonds, deux petits micks ; le premier s'appelait taylor, un virtuose au visage d'angelot qui avait trouvé un cdd dans les casseurs de blues de john mayall ; le vieux john qui avait déjà passé la trentaine a très vite su qu'il avait mis la main sur une pépite et voulait absolument le garder plus longtemps que les deux précédents, eric clapton et peter greenbaum ; il faisait donc le tour des clubs de blues du royaume- uni, mais pas de grandes salles ni de lieux branchés afin d'éviter que les british musicians et autres requins du rock business uk ne lui fasse miroiter un job plus en rapport avec son talent ; il avait vu juste pour les tournées, peu de gens le virent en action, par contre il a commis une erreur, ou plutôt trois, three long playings ; si crusade en 67 ne l'a pas poussé dans la lumière, les deux albums suivants parus en 68 ont mis le spot sur jon hiseman, chris mercer, steve thompson et little mick taylor ; et les coups de fils de se multiplier "allo john, tu vas bien ? tu peux me passer mick" "hi john, are you alright, is mick around ?" etc, etc ; et en juin 69 "hey john, it's mick jagger, i want to tell you about mick" ; on connait la suite ; la suite ? quelle suite ?? ah le deuxième petit blond ! demain !
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