lundi 30 avril 2012


posTe resTanTe



à Toi le Temps qui Te caches derrière
Ton peTiT doigT, avec Ton air de sainT
niTouche, de m’as-Tu-vu. Toi qui prêTes
à la TêTe du clienT, à Taux honTeux, Toi
et Ton Tiroir-caisse, ToTaliTaire Tirelire
qui TinTe à chaque Thune qui Tombe
Tu as Toujours Tiré la couverTure à Toi
nous laissanT TouT bébés accrochés au mur
gigoTanT dans nos langes Trop serrés
aTTenTion aux raTs qui sauTenT, aTTirés
par les peTiTs orTeils à l’éTouffée ; il esT
Trop Tard pour regreTTer d’avoir quiTTé
le venTre de nos mères, Trop TôT pour
Te Tancer, Toi qui Touche à TouT eT qui
résisTes à la TenTaTion. Tes Trois gouTTes
TombenT sur nos TêTes. Tu sais que ça nous
Tape sur le sysTème, et Toi Tu resTes là
Tel une leTTre morTe en posTe resTanTe
TouT le monde Trime, s’agiTe, faiT son
Truc, Tandis que Ta saTanique MajesTé
aTTend, TrompeTTe à  la main, bouche
enTr’ouverTe en peTiT Tunnel de Ténèbres
qui englouTiT l’insTanT "T" ; ô Temps
ôTe Toi de Toi que je m’y meTTe !

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