vendredi 6 avril 2012

Lecture faite du numéro spécial de Rolling Stone (déc. 2011) sur George Harrison, le premier constat est décevant. Pourquoi pour dire tout le bien qu'on pense de George, pour le mettre en valeur, faut-il baver sur John et Paul ? En quoi faire descendre ceux-ci de deux ou trois marches sur l'escalier de la gloire procure-t-il un surcroît de reconnaissance à celui-là ? Pourquoi créer une solidarité douloureuse avec Ringo sous prétexte que George et lui ont souffert de l’ultra-médiatisation des deux stars. Cette sanctuarisation des artistes mal-aimés au détriment des artistes célébrés est préjudiciable aux uns comme aux autres. Ce n'est certainement pas l'auteur de I, me, mine qui dirait le contraire.

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