dimanche 9 octobre 2011

ACKNOWLEDGBECKETTMENT

Beckett est l'écrivain qui éclipse tous les autres, au sens astronomique du terme. Problème : la noirceur et l'incarnation du verbe le disputent à la densité énorme de la matière littéraire, à tel point que le plaisir de la découverte est parfois entaché par la nausée qu'elle suscite. Après trois lectures de Molloy et une de Murphy, pourrai-je aller au bout de L'innommable et envisager enfin le Golgotha avec Malone ? Rien n'est moins sûr. À l'heure actuelle, j'opterais plutôt pour un quatrième Molloy, qui débloquerait la situation.

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