jeudi 4 juin 2020

 8 - Le boulevard du temps qui passe : en voici une qui brille par sa musique, un tempo de sardane, de tarentelle, c'est déjà ça comme dirait Souchon
 9 - Trompe la mort : une façon de voir la vie du bon côté et une réussite pour tout amateur n'ayant pas goûté aux charmes du Bulletin de santé ou de La supplique pour être enterré à la plage de Sète. À l'ombre des grands arbres, les plus jeunes jouent des coudes, mais ils ont du mal à se faire une petite place au soleil
10 - Le modeste : cet artiste pétri d'humanité avec quelques atomes crochus de bestialité, n'eut besoin de personne pour en être un. Malgré sa métrique impeccable, bien balancée, cette ode à l'amitié souffre du parrainage des Copains d'abord
11 - Montélimar : Assez loin de Paris, pas trop près de Sète, cette composition est une étape dispensable sur un chemin qui ne mène pas à Rome
12 - Cupidon s'en fout : une chanson qu'on dirait échappée d'un "Brassens pour les nuls". Rien que d'énoncer cette vision hasardeuse, l'envie me prend d'aller voir plus loin
13 - Les patriotes : celle-ci n'a pas l'ironie dévastatrice de La Ballade des gens qui sont nés quelque part, ni le radicalisme militant de La mauvaise réputation; bref, une chanson entre deux âges qui laisse un goût de reviens-y pas
14 - Lèche-cocu : dito; après la perfection de À l'ombre des maris sur l'opus précédent, cette ritournelle fait pâle figure

A ciao Georges
Jean-Louis et Elvira

1 commentaire:

  1. mélanie, les radis, du même tonneau, exercice de style.
    le reproche fait à Brassens, de ne pas s'être élévé au dessus de la bigoterie ordinaire de l'époque, sûrement que ça faisait vendre d'une certaine manière. et le réquisitoire d'Alain Demange contre le brûlot homophobe (le gorille) progressivement j'y adhère ; comme il était de bon ton de rire des «pédales» fallait pas y voir mal. Georges je t'aime tant j'aime tant Willem.

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