« Sors de ce rêve ! »,
lança son ami Paul à son ami de longue date, encore au lit à 9h10. Il
espérait qu'un réveil en sursaut, provoqué par une intrusion aussi
brutale dans cette chambre "à coucher dedans" ou "à ne pas mettre un
rêveur dehors" (les deux appellations convenaient) provoquerait au mieux
un choc psychologique salutaire, et au minimum une saine irruption du
réel dans ce lieu de discorde. Comme cela ne donnait rien, son ami Paul
changea de ton, de plus en plus fort, de
plus en plus free. À la bonne heure, ah là, bonheur, son initiative et son obstination furent payantes, car son ami quitta soudain son
hasofin et dressé sur son séant cria : Alpha Bâtarde, quittez ce corps que vous occupez indument ! Et il ajouta d'un ton plus calme, le regard perdu dans l'oméga : Vous saucez tout, c'est à
ça qu'on vous reconnait. Les tatas flingueuses, sourit son ami Paul, soulagé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire