jeudi 10 janvier 2019

MNÉMOTECHNIQUE POUR TOUS  (28)

Quelquefois, pas à chaque fois (heureusement), je ne retrouve pas le nom de quelqu'un(e) que j'ai (bien) connu(e). J'ai une consonance en tête, sans plus (c'est déjà pas mal). Ça m'énerve (un peu). Alors, en attendant que le nom me revienne, j'essaie de me souvenir de la fois d'avant, du dernier nom qui m'a échappé et au bout de combien de temps il m'est revenu. Mais tout à l'heure, je me suis aperçu que j'avais déjà oublié ce nom que j'avais perdu et retrouvé, il y a de ça seulement quelques jours. Pire, j'ai aussi oublié le moyen mnémotechnique (ou autre) qui m'avait facilité le travail. J'en tire la conclusion qu'il faudrait que je me fabrique un moyen mnémotechnique (ou autre) de ne pas oublier le moyen mnémotechnique (ou autre)  qui me permet la plupart du temps de retrouver un nom qui s'est envolé (ou évadé ? : la mémoire serait-elle une prison dont les barreaux s’érodent?). Tout ça n'est pas simple et à vrai dire un peu déconcertant (décourageant), mais je me console en me disant que je n'ai pas oublié qui le visage, la voix, qui le regard, l'attitude. Quoique certains visages familiers - et ça sollicite illico le cerveau reptilien, l'hippocampe (l'ombilic des limbes?) - ont tendance à s'estomper (à se morceler) avant de revenir, par intermittence. Pourquoi toutes ces (parenthèses), brackets (in english)? God only knows.

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