Dans ce rêve mutin du matin je griffonnais
un poème au dos d'un livre, un brouillon
malhabile dont les mots mal tracés glissa
ient sur la quatrième de couverture glacée
Un revers de la main brouillait les mots
comme les œufs dans la poêle et les ren
daient ils' lis' sib' les, car en plus d'être
glissante , la surface était mouillée.
Pâle circonstance, je n'étais pas seul
et dans une voiture. Dans ces conditions
le texte était mort - né, c'est pourquoi
tout de suite après le réveil, j’essayai
de le réanimer et de faire aller la poésie
là où elle se plaît, dans les déliés, les
délaissés, et non en plein dans le fossé
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire