lundi 22 mai 2017

Petit tour d'horizon du paysage politique traditionnel après formation du gouvernement d’Édouard Philippe. Reste sur le carreau une société hétéroclite, une faune consanguine, une cour des miracles pleurant son Victor Hugo, mêlant les centristes intégristes aux hystériques arcboutés, les trotskistes mexicains aux insoumis bolivariens, les catholaïcs pratiquant l'emploi familial aux protestants de leur mauvaise foi. Faut faire le tri sélectif là-dedans, le grand ménage. Mais avec méthode et économie de moyens. Que chaque geste soit utile, que mensonge et mystification soient nus comme des vers, que la bête humaine soit émasculée, que les cris de racisme, sectarisme, sexisme, xénophobie soient changés en bêlements d'agneaux. Pour cela, je prends la suffisance et la fatuité d'Hervé Morin pour baffer la joue et botter le cul de Jean-Christophe Lagarde, je livre l'oreille dodue et la lippe boudeuse de Florian Philippopotamus à la vindicte populiste de Maître Collard, je saisis l'abondante chevelure de Jean-Vincent Placé pour essuyer la morve qui s'échappe du nez de Mélenchon, je loue une grue de 10 tonnes pour soulever l'iceberg de mépris dérivant de la banquise Éric Ciotti et le dépose sur les épaules de Christian Jacob, hissant ce dernier au rang de géant Atlas des faux-culs fâcheux-fachos.

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