lundi 21 novembre 2016

Au hasard d'une émission à la radio*, on apprend que François Mitterand dans la force de l'âge, après avoir séduit Anne Pingeot adolescente, lui écrit des centaines de lettres (rien à redire), lui fait un enfant (la chair est faible), et qu'il veut une fille. Ça tombe bien, c'en sera une : Mazarine. Mais le père mature avait envisagé la possibilité d'un fils, et avait donc réfléchi à un prénom. Che. Oui, vous avez bien lu, entendu, compris. Che, comme le révolutionnaire argentino-cubain tué en 1967 dans le maquis bolivien et que FM admirait, nous dit le chroniqueur, qui a lu les Lettres à Anne. On est un peu étonné de cette nouvelle, parce que rien dans le cursus du récidiviste ( 2 x 7 ans ) ne laisse entrevoir une communauté d'esprit entre les deux hommes, pas plus en 1974 qu'en 1981. À peine arrivé au pouvoir, Ernesto Guevara s'attache à traquer les passe-droits et les privilèges, pas de postes distribués aux amis, ni d'avantages réservés aux proches. Mieux encore, il se réserve les tâches les plus ingrates et les missions les plus dangereuses (cf. Passages de la guerre révolutionnaire : le Congo et le Journal de Bolivie). Chez l'homme à la rose, rien de tout ça, mais culture du secret d'état, écoutes téléphoniques et partage du gâteau avec le clan. Allez pleure pas Tonton, Mazarine c'était parfait, et tu as été chanceux sur ce coup. Le goudron sans les plumes, tu as échappé au pire pour un fin lettré, le ridicule.

* Le masque et la plume du 13.11.16

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