vendredi 23 janvier 2015

à 7h du mat, une femme me téléphone pour me demander si loïc bernard est mon fils... bien sûr que non est la réponse qui parvient en quelques millisecondes à mon cortex préfrontal... j'exagère, il y a longtemps qu'aucune réponse à aucune question ne me vient plus en millisecondes, mais en centièmes, voire en dixièmes de secondes... et bientôt, je m'y prépare, sera franchi le cap fatidique de la seconde... mais revenons à loïc bernard... je lui dis que non, mais quelque chose dans ce banal "non" doit émettre un signal contradictoire, car elle me répète... bernard, loïc bernard... je me ressaisis et lâche le morceau... non madame, mon petit-fils s’appelle george (sans "s") rémi et parmi mes aïeuls se trouve claude bernard... merci monsieur dit-elle doucement, comme si elle avait ouvert une porte sur une chambre à coucher ensommeillée ou une salle de bains embuée

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