jeudi 11 décembre 2014

Si on va faire un tour du côté des Ian, par ordre alphabétique, on rencontre Ian Anderson, un SDF qui en guise de miroir au mur de sa chambre de faune à barbe installa Serenade to a cuckoo de Rahsaan Roland Kirk. Puis on tombe sur Ian Curtis, un homme qui décida de tirer le rideau la veille du départ de Joy Division pour une tournée américaine... fallait pas se déballonner, mais il était fait de cet argile réfractaire, très difficile à modeler même du regard, et sans doute était-il comme Joe Strummer, so bored with the USA. Faudrait pas oublier Iain Macmillan, pas un véritable Ian au sens littéral, puisqu'un i surnuméraire s'y est introduit, mais qui d'autre pour shooter les six plaques des Fab Four sur les bandes blanches d'Abbey Road, trois dans un sens, trois dans l'autre ?... résultat des shoots : un instant O qui dispute le statut d'image universelle n°1 à la photo de Che Gue- vara prise par Alberto Korda sur la Place de la Révolution Cubaine. Enfin il y a Ian-Patrick, à qui on greffa un kaléidoscope à la sortie du nerf optique, un artiste qui capture les couleurs sans papiers et les assigne à résidence dans un cadre strict, mais humain :/:

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