jeudi 6 mars 2014

mon grand-père arrêta la cigarette après la première guerre, il fit donc des économies pendant la deuxième / mon père naquit pendant la 1ère, évita de se faire fumer pendant la 2ème et finit de consumer tabac quand saddam husseigna le koweit / je fumai par confor- misme de 1968 à 1980, le dernier cylindre nicotiné que je tétai était une peter stuyvesant, juste avant les dogs à dijon / pas n'importe lesquels, les dogs avec gilles tandy en guest tsar de toutes les roussies / il était là, postillonnant, fier de ne rien faire, et bizarrement je pensais à mean mister mustard / mon fils il ne fume pas, il est, il a aussi, car être sans avoir c'est un lit dans lequel on ne peut se vautrer bien longtemps, pas plus de quelques jours, un moi(s) tout au plus, mon fils a les deux yeux de la même couleur, c'est ce qui le différencie de david bowie / mon petit-fils c'est un esprit de fleur de pavot, il ne fume pas vu qu'il n'est pas né, peut-être entrera-t-il un jour dans un bar tabac et piquera-t-il une saine colère « les humains derrière, serez servis en dernier, les animaux d'abord, z'étaient là avant, non ? » / mon arrière petit-fils je ne le connaîtrai pas, car j'ai été un père fouettardif, mais fumeur, vapoteur ou ventriloque, il ne se laissera pas enfumer par ceux qui lui dépei-gneront che guevara comme un tortionnaire ou robert plant comme un bon chanteur ! ~)(~

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