vendredi 25 janvier 2013

Montebourg, on en pense ce qu'on veut, mais c'est un homme politique qui a une substance. Derrière les inévitables tics de langage ou de comportement, on perçoit assez vite une intelligence, une méthode, une vision claire articulée autour d'un discours intelligible. Reste le problème de la sincérité. Je lui accorde cet avantage, qui n'est pas mince. C'est un point crucial, le plus immatériel de l'arsenal de la politique, l'un des plus importants, mais également le plus facile à contrefaire. Et je conçois très bien que certains le lui refusent. Une chose est sûre, ce ne sont pas les Wauquiez, Copé, Pécresse et autres Jacob [ j'arrête là mon inventaire à la Prévert ] qui donnent une image crédible de l'opposition. La droite républicaine française, en faisant preuve d'une mauvaise foi évidente, plus proche de la blessure d'amour propre que de celle du mauvais perdant, montre sa vraie nature. Elle n'a qu'un souci, qu'une préoccupation. Son programme se résume à une obsession, une revendication qui tient en une seule phrase : « Rendez-nous le pouvoir qui nous est dû ! » Ce n'est pas ce qu'elle dit ? Oui, mais c'est ce qu'on entend.

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