samedi 9 juin 2012

LES ÉLECTIONS SUBJECTIVES

Dans mon rêve, les élections ne répondaient pas aux procédures habituelles. Il y avait d'abord un premier tour subjectif, comparable aux figures libres en patinage artistique. Les programmes étaient présentés exclusivement dans la rue et les espaces publics. Aucune publicité n'était faite dans la presse écrite ou audio-visuelle. Pas de leaders non plus, les manifestes étaient portés à la connaissance des électeurs sous forme de planches graphiques géantes, d'immenses panneaux peints à la manière des nymphéas de Monet. Dans chaque commune, de la plus grande cité au plus petit village, un certain nombre de lieux étaient réservés à cet effet. De loin, ça ressemblait à des affiches de cinéma, avec très peu de texte, ou plus exactement avec un texte écrit très petit par rapport à l'image. Des débats étaient organisés sous des chapiteaux en plein air. C'est Pauline Dévi, la présentatrice d'Histoires Courtes, qui animait celui qui se tenait près de chez moi. Par contre, le deuxième tour était beaucoup moins festif, une simple note que chacun attribuait chez lui, avec son ordinateur. A NOTÉ !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire