vendredi 13 janvier 2012

En 2012, il faut voir Mélenchon faire le matamore, pérorer et incarner le culte de la personnalité tout en nous parlant de Robespierre. Ce candidat immodeste se qualifie de révolutionnaire, d'homme de lettres sachant écrire et se gargarise de sa condition d'hom- me politique "doté d'une force de caractère". Se disant adepte de l'art oratoire. Vouant Plantu aux gémonies à cause d'un dessin irrespectueux et traitant son interlocuteur au mieux comme un faire-valoir ou un subordonné, au pire comme un défouloir. Donnant l'image d'un homme impoli, imbu de lui-même, infatué, ne parlant que de lui tout en prétendant être le défenseur de l'homme du commun qui n'a ni sa culture ni son talent. Servant du PUJADAS comme jadis Marchais du ELKABBACH. Il faut le voir et l'entendre pour le croire. JLM se plaint de la complaisance des journalistes pour les hommes de pouvoir et de leur ostracisme à son égard. Qu'il commence par se regarder et par s'écouter. Ce qui m'attriste, c'est qu'il a mis Marie-George Buffet dans sa poche et que cette militante au dessus de tout soupçon sourit à chacune de ses rodomontades. Ça ne me fait pas rire.

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