vendredi 16 septembre 2011

Je suis dans un bureau avec Natch, en train de tracer sur un plan le chemin d'accès à sa maison à la montagne. Il ne faut pas dépasser 10 % de pente, ni 50 mètres de longueur. Après calcul, je m'aperçois que ça ne va pas. Si je garde une pente modérée, le chemin fait plus de 100 mètres de long avec deux virages en épingle à cheveux, et si la longueur est bonne, c'est la pente qui dépasse les 15 %. Dans les rues sombres d'un bourg de montagne, une fête se prépare avec la famille de N., des amis, des notables. Ça grouille de monde. Les plus jeunes ont des physionomies de révolutionnaires sud-américains, les plus âgés sont en tenue de soirée. Je suis devant une maison médiévale. Au-dessus de la porte, des lettres taillées dans la pierre forment un nom, à moins que ce soit une date en chiffres romains. Il y a un E, un X, un O, peut-être aussi un H, un I, un T. À l'intérieur se trouve une exposition. Sur un rayon, un livre de poésie avec un dessin sur la couverture. Je demande à l'acheter, une femme me dit « faites le chèque au nom de l'État ». Je suis dans un jardin. Deux hommes sont là, l'un me dit « aucun bananier ne peut pousser ici ». Sous un arbre immense, je m'assied à une table parmi les invités. Je ne connais personne, j'entends quelqu'un murmurer « c'est le protégé de Natch ». Dans la rue, je vois passer un forain avec un lion blanc au bout d'une chaine. Le lion avance très lentement, il a l'air perclus de rhumatismes. Je me dis « où est le danger ? ». J'ai l'impression que toutes les maisons du bourg sont occupées par la famille de N. « Est-ce que le danger serait la consanguinité ? ». Le nombre de tables est à la mesure de l'assemblée, énorme. Loin de moi, j'aperçois mon Natch, hilare, attablé avec des convives. « MAIS QU'ON VIVE, BON DIEU, QU'ON VIVE !! »... 

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