Dans le Fermoir trouvera place toute chose non lue, en attente dans une messagerie imaginaire. J’aurais donc pu le baptiser Germessim, Germoir de Messages Imaginaires.
Mais le Fermoir bénéficie d’une antériorité, ne serait-ce qu’alphabétique.
Le principe fondateur en est l’opportunité. Nulle unité ne doit en principe y régner, pas plus d’action que de temps ou de lieu.
Il devait initialement être rédigé à la troisième personne. De cette façon, chacun aurait parlé de la même personne.
Pour vous, ce serait « lui » ou « elle ». Pour moi aussi, « il » ou « elle ». Cela paraît idéal. Mais ça ne l’est pas. Cette proximité, cette communauté d’esprit est artificielle.
De mon point de vue, « je » est moi. Du vôtre, « je » est un autre, que vous désignez par « il » ou « elle » si vous vous adressez à un tiers, par « tu » ou « vous » si vous me parlez. En utilisant le je, le Fermoir rejoint donc une certaine réalité.
Mais le réel présente t-il de petits - de minuscules ? - multiples communs à chacun ?
Mais le réel présente t-il de petits - de minuscules ? - multiples communs à chacun ?
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